mardi 17 mars 2015

Lettre ouverte à Joëlle Milquet

Madame,
Je vous entends souvent dans les médias et en public (à Remouchamps  par exemple) évoquer votre concept de «multicultuel » politiquement racoleur.
Il transparaît hélas encore, dans vos intentions contraintes, d’enfin faire évoluer l’enseignement des matières dites «religieuses » dans l’enseignement.

J’attire votre attention sur deux points capitaux.

1/ Il est d’abord URGENT de faire passer un texte législatif exigeant FORMELLEMENT que ce qui est enseigné dans TOUS les établissements subsidiés par la communauté bénéficie d’une fermeté épistémologique robuste.
Quel pédagogue peut contester cette absolue rigueur de transfert de savoir.
Si vous n’y prêtez pas attention dans un délai raisonnable mais COURT c’est un nouveau camouflet du pouvoir judiciaire auquel vous risquez d’être confrontée.

2/ votre intention d’encommissionner la REFLEXION d’un programme de formation à la citoyenneté en en confiant les clés à des personnes issues de courants non pas philosophiques mais religieux est de pur toursivage.
Ces courants, non pas de pensée, mais de croyances, n’ont aucune légitimité pour  PENSER  un programme pouvant contribuer à plus d’esprit critique et de spiritualité ENDOGENE pour  nos enfants.
C’est un sujet d’une brûlante actualité dans le climat de « désaffiliation sociétale» manifestant ses dérives et ses dégâts (Castel,1995,2009).
Le « sentiment religieux » est universel mais  la multiplicité des réponses ne milite aucunement pour l’existence d’une déité exogène à l’HUMAIN qui en simple logique n'a aucunement sa place dans un tel cours.
Les sciences cognitives ouvrent le champ à une REFLEXION sur le développement d’une lucidité et d’une spiritualité individuelle pouvant épanouir la capacité à l'empathie.
Il existe des académiciens qui ont des CONNAISSANCES solides sur les éléments cognitifs de la conscience ( Axel Cleermans, Hugues Bersini) et des personnalités qui ont des idées sur ce que peut être une école de l’égaliberté (Edouard Delruelle)  c’est à eux par exemple, qu’il vous appartient de faire appel pour REFLECHIR en dehors de courants de croyances et de méconnaissances des apports actuels de la science.

Je suis disposé à vous exposer et argumenter plus en détail ces IDEES se détachant autant se faire que peut de croyances obsolètes et vous définir ce qu’est l’HUMANOLOGIE.

Cordialement ;
Guy Finné
Psycho-cogniticien DEA en sciences cognitives ULB
Doctorant en psychologie de la santé U.Lg.
Doyen de l’Université de la Francophonie.

vendredi 16 janvier 2015

Observons combien les prisons sont efficaces pour faire émerger du sens à la vie.


En portant un regard systémique avec une approche phénoménologique sur la fonctionnalité des prisons il est frappant de constater combien de jeunes, petits délinquants, sont souvent enfermé pour des faits répréhensibles mais pas toujours tragiques.
C’est probablement souvent commis plus par désœuvrement et par manque de sens positif dans leur vie, par manque de perspectives qui pourrait mobiliser plus utilement leur énergie si ils avaient les "outils pour comprendre" ( Cohn-Bendit- 10-1-2015)
En tout cas par manque d’une citoyenneté HUMANOLOGIQUE, d’une lucidité sur la convergence empathique des intérêts mutuels.

Mais où peuvent-ils trouver du sens à leur vie ?
Mais seulement quelques mois plus tard ils ressortent de prison avec alors un très clair sens qu’il donne à leur vie jusqu'à la sacrifier pour des idées.
Brassens dit « mourrons pour des idées d’accord, mais de mort lente »
Eux pas de mort lente !
C’est tout de suite et avec un max de violence, de HAINE,  - "La haine vient de la désespérance" Erik Orsena 10-1-2015 - contre cette société qui ne leur a pas fourni de meilleures perspectives !
Il «  suffit » que quelques codétenus leur témoigne intérêt et appuis pour qu’ils « progressent » rapidement dans une foi obnubilée par l’inexistant.
C’est au nom d’un dieu exogène fantasmé sur des dogmes sans aucun fondement épistémologique qu’ils dérivent vers un fanatisme tragique.

ET POURTANT !
Le rasoir d’ocam (j’écris avec un seul c par souci de simplicité lol) explique que c’est la solution la plus simple qu’il faut privilégier.
Faisons donc «  simplement » l’hypothèse – mais qui ELLE, repose sur des faits scientifiques vérifiés et reproductibles- que dieu est une émanation naturelle et quasi universelle de circuits réverbérants entre structures mentales telles que insulas, hippocampes et amygdales.
« Dieu » - majuscule en début de phrase-  est donc pur esprit et en chacun de nous ...
..........mais nulle part ailleurs.
Les religions qui ont pour définition de « relier » sont en fait des organisations toxiques qui en les liant à des dogmes sans fondement limitent les HUMAINS à l’être plus.
Quels enseignements en retirer et partager !
Nous avons une splendide fenêtre d’opportunité à réfléchir plus positivement sur la société que nous souhaitons pour nos enfants.
Alors que faire ?
    1. « On s’assied on réfléchit et c’est pas triste » ce slogan de mai 68 est bien d’actualité mais il ne faut pas en abuser trop longtemps !
    2.  On prend conscience des PROCESSUS par lesquels on arrive à de telles situations.
Elles font sens seulement si on observe le sens que cette situation a pour chacune des parties prenantes de la situation.
    3.  On se donne les moyens de ses ambitions !
Si on souhaite une société où les valeurs HUMAINES ont la priorité sur d’autres logiques on recherche les causes profondes de cette anomie sociale.
C’est exactement en une génération depuis l’instauration des politiques néo-libèrales que notre société dérive à ce point vers l’abominable !
DONC
    4.   Une réorientation des priorités politiques, des décisions pragmatiques concernant les modalités du vivre ensemble sans tolérance à l’intolérance, avec un réel souci et des investissements cohérents vers l’éducation citoyenne sont primordiales pour favoriser un Projet Sociétal Humanologique.
   5.       Favorisons les conditions d’émergence d’une société dans laquelle la logique de l’Humain prime la logique financière outrancière.
"Les valeurs ne sont pas en apesanteur sociétale" Guy Haarscher 10-1-2015

C’est le sujet de mon doctorat en psychologie de la santé dont vous pouvez trouver un résumé de la présentation que j’en ai fait le 17 décembre au 8 ièm congrès de l’AFPSA ( Association francophone des psychologues de la santé)


Envoyez-moi une adresse @ où vous recevrez une présentation Powerpoint d’environ 8 minutes.