En portant un regard systémique
avec une approche phénoménologique sur la fonctionnalité des prisons il est
frappant de constater combien de jeunes, petits délinquants, sont souvent enfermé
pour des faits répréhensibles mais pas toujours tragiques.
C’est probablement souvent commis
plus par désœuvrement et par manque de sens positif dans leur vie, par manque
de perspectives qui pourrait mobiliser plus utilement leur énergie si ils avaient les "outils pour comprendre" ( Cohn-Bendit- 10-1-2015)
En tout cas par manque d’une
citoyenneté HUMANOLOGIQUE, d’une lucidité sur la convergence empathique des intérêts
mutuels.
Mais où peuvent-ils trouver du sens à leur vie ?
Mais seulement quelques mois plus
tard ils ressortent de prison avec alors un très clair sens qu’il donne à leur
vie jusqu'à la sacrifier pour des idées.
Brassens dit « mourrons pour
des idées d’accord, mais de mort lente »
Eux pas de mort lente !
C’est tout de suite et avec un
max de violence, de HAINE, - "La haine vient de la désespérance" Erik Orsena 10-1-2015 - contre cette société qui ne leur a pas fourni de meilleures
perspectives !
Il « suffit » que
quelques codétenus leur témoigne intérêt et appuis pour qu’ils « progressent »
rapidement dans une foi obnubilée par l’inexistant.
C’est au nom d’un dieu exogène
fantasmé sur des dogmes sans aucun fondement épistémologique qu’ils dérivent
vers un fanatisme tragique.
ET POURTANT !
Le rasoir d’ocam (j’écris avec un
seul c par souci de simplicité lol) explique que c’est la solution la plus
simple qu’il faut privilégier.
Faisons donc « simplement »
l’hypothèse – mais qui ELLE, repose sur des faits scientifiques vérifiés et
reproductibles- que dieu est une émanation naturelle et quasi universelle de circuits
réverbérants entre structures mentales telles que insulas, hippocampes et
amygdales.
« Dieu » - majuscule en début de phrase- est donc pur esprit et en chacun de nous ...
..........mais
nulle part ailleurs.
Les religions qui ont pour
définition de « relier » sont en fait des organisations toxiques qui
en les liant à des dogmes sans fondement limitent les HUMAINS à l’être plus.
Quels enseignements en retirer et
partager !
Nous avons une splendide fenêtre
d’opportunité à réfléchir plus positivement sur la société que nous souhaitons
pour nos enfants.
Alors que faire ?
1. « On
s’assied on réfléchit et c’est pas triste » ce slogan de mai 68 est bien d’actualité
mais il ne faut pas en abuser trop longtemps !
2. On prend conscience des PROCESSUS par lesquels
on arrive à de telles situations.
Elles font
sens seulement si on observe le sens que cette situation a pour chacune des
parties prenantes de la situation.
3. On se donne les moyens de ses ambitions !
Si on souhaite
une société où les valeurs HUMAINES ont la priorité sur d’autres logiques on
recherche les causes profondes de cette anomie sociale.
C’est
exactement en une génération depuis l’instauration des politiques néo-libèrales
que notre société dérive à ce point vers l’abominable !
DONC
4. Une réorientation des priorités politiques, des décisions
pragmatiques concernant les modalités du vivre ensemble sans tolérance à l’intolérance,
avec un réel souci et des investissements cohérents vers l’éducation citoyenne
sont primordiales pour favoriser un Projet Sociétal Humanologique.
5.
Favorisons les conditions d’émergence d’une
société dans laquelle la logique de l’Humain prime la logique financière
outrancière.
"Les valeurs ne sont pas en apesanteur sociétale" Guy Haarscher 10-1-2015
"Les valeurs ne sont pas en apesanteur sociétale" Guy Haarscher 10-1-2015
C’est le sujet de mon doctorat en psychologie de la santé dont vous pouvez trouver un résumé de la présentation que j’en ai fait le 17 décembre au 8 ièm congrès de l’AFPSA ( Association francophone des psychologues de la santé)
Envoyez-moi une adresse @ où vous recevrez
une présentation Powerpoint d’environ 8 minutes.
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